Camomille romaine, orange douce, verveine du Yunnan, lavande vraie
Théophrastus von Ephesos la mentionne dans son ouvrage historia plantarum, dès 300 avant J.C. Et dit que « le propre de la mélisse est de réjouir le coeur, échauffer et fortifier les esprits vitaux ». C’est en 1611 que les carmélites d’un monastère à Paris, distillèrent pour la première fois ce qui ce qui s’appellera désormais « l’eau de mélisse des Carmes ». Il s’agissait de distiller un macérât alcoolique composé de mélisse fraîche, zeste de citron, écorces de cannelle, clous de girofle, noix de muscade, coriandre, angélique, pour le plus grand bien des personnes émotives ayant fait un malaise.
C’est une plante herbacée, robuste, se présentant en touffes, plante vivace aimant les lieux frais. Les tiges peuvent atteindre 70 à 90 cm de hauteur. Les feuilles sont souvent recouvertes de poils sur la face supérieure, d’aspect gaufré, rageuses au toucher. Odeur citronnée « fine et fugitive » lorsqu’on froisse les feuilles entre les doigts. Les fleurs obtenues après la deuxième année de végétation, ont une forme de clochette velue, couleur de blanc à lilas. C’est une huile essentielle très rare très chère et précieuse.